mercredi 30 novembre 2011

Comment changer de mutuelle ?

Un certain nombre de membres de mutuelle ou de complémentaire santé désirent mettre fin à leur contrat pour souscrire à une offre plus intéressante en terme de service ou de prix. Pour ainsi dire, la cotisation aux mutuelles ou complémentaires santé connaîtra une augmentation de 8 à 10% en 2011 à cause du désengagement de l’Assurance maladie dans le remboursement de ses membres. Les français recherchent alors davantage un bon rapport qualité-prix, quitte à changer de mutuelle ou de complémentaire santé.

Les moyens possibles de résiliation mutuelle 
Pour pouvoir mettre fin à son contrat mutuelle, l’adhérent dispose de plusieurs méthodes : la résiliation à l’échéance du contrat, la résiliation due au changement de statut marital ou professionnel, la résiliation pour souscription obligatoire à une mutuelle de groupe, la résiliation loi Châtel, etc. En outre, si vous aspirez à mettre fin à votre contrat mutuelle ou complémentaire santé afin de pouvoir souscrire à une autre offre mutuelle plus avantageuse, la résiliation à l’échéance du contrat est réputée être la plus pratique de tous les méthodes. Qui plus est, la loi Châtel est vraiment favorable à un tel mode de résiliation mutuelle.

En quoi consiste la résiliation par la loi Châtel ?
La loi Châtel implique que les assureurs aient l’obligation de communiquer à leurs assurés la date d’échéance annuelle de leur contrat afin que ce dernier ne soit pas renouvelé automatiquement. Cela permet donc à l’assuré d’avoir connaissance du terme du contrat pour pouvoir le résilier s’il le souhaite. L’information doit lui parvenir entre les 3 mois et les 15 jours avant la date limite de l’échéance du contrat. L’avantage de cette loi c’est également que, au cas où l’assureur n’a pas envoyé cette information au plus tard 15 jours avant la date limite de résiliation, l’assuré aura 20 jours supplémentaires pour faire sa résiliation. Si l’assureur n’a pas du tout notifié l’assuré sur la date d’échéance de contrat, la résiliation pourra être faite au moment où l’assuré le désire et ce, sans risque de pénalisation.

La loi Châtel défend donc le droit de l’assuré à mettre fin à son contrat mutuelle et complémentaire santé dans les meilleures conditions. Sachez toutefois que ce motif de  résiliation  n’est applicable que pour les contrats renouvelables par reconduction tacite et non du contrat de groupe.

lundi 6 juin 2011

L'assurance auto pour jeune conducteur

 Dans les premières années de permis de conduire, les risques d'accident sont statistiquement plus élevés chez les conducteurs novices. Les tarifs de l'assurance auto pour les jeunes conducteurs tiennent compte de ce paramètre et font grimper la note ! Explications.

Le coût d'une cotisation d'assurance auto est établi sur de nombreux critères parmi lesquels le nombre d'année d'ancienneté du permis de conduire, le nombre de kilomètres parcourus dans l'année, le type de véhicule assuré, les antécédents de conduite (bonus-malus), etc. Tous ces critères servent essentiellement à cerner le niveau de risque pris par l'assureur face à chaque profil de conducteur. Comme statistiquement, un conducteur novice a plus de risques d'accident qu'un conducteur plus chevronné, la prime d'assurance réclamée est plus importante.

Qu'appelle-t-on un jeune conducteur ?
Les jeunes conducteurs sont des conducteurs novices et pas forcément des jeunes majeurs fraichement sortis de l'auto-école. En effet, légalement, sont considérés comme jeunes conducteurs les personnes qui disposent depuis moins de trois ans d'un permis de conduire. Si une personne obtient son permis de conduire à 35 ans, elle sera jeune conducteur, au même titre que des jeunes gens tout juste majeurs. Sont également considérés comme jeunes conducteurs par les assureurs les conducteurs titulaires d'un permis depuis plus de 3 ans mais qui n'ont jamais eu aucune assurance auto à leur nom, ou qui ne peuvent justifier d'une assurance auto au cours des trois années antérieures à la souscription du nouveau contrat. Là encore, ce n'est pas l'âge du conducteur qui est déterminant : un conducteur justifiant de plus de 20 ans de permis peut parfaitement être considéré comme jeune conducteur s'il a cessé d'être assuré pendant plus de 3 ans.

Quelles répercussions sur le tarif d'un devis assurance auto ?
Le fait d'être jeune conducteur a des répercussions directes sur le montant de la cotisation d'assurance auto. En effet; et au regard du plus grand nombre d'accidents survenant cher les jeunes conducteurs, les compagnies d'assurance sont légalement autorisées à appliquer une surprime jusqu'à 100% de la cotisation de base la première année d'assurance auto. Selon les compagnies d'assurance, cette surprime peut être revue à la baisse selon le profil du conducteur (nombreuses années de conduite en étant couvert par l'assurance d'un parent, faible kilométrage estimé dans l'année...). Si le jeune conducteur a suivi un programme de conduite accompagnée, la surprime la première année ne pourra dépasser 50%. La seconde année d'assurance auto, la surprime est divisée par deux (50% pour les jeunes conducteurs classiques, 25% pour les jeunes conducteurs en conduite accompagnée). Mathématiquement, la surprime s'éteint d'elle-même après 3 ans d'assurance sans accident.

Bon à savoir : Pour payer moins chère son assurance auto jeune conducteur, la conduite accompagnée est comme nous l'avons vu une bonne solution. Les autres pistes à suivre sont notamment l'assurance d'une vieille voiture de petite cylindrée pour les 3 premières années, les contrats aux kilomètres effectivement parcourus ou encore le rattachement du jeune conducteur sur le contrat d'assurance de ses parents.

mardi 8 février 2011

A propos des remboursements des soins dentaires

Selon une enquête, un français sur sept n’a pas les moyens d'accéder aux soins dentaires. Ces faits sont causés par un prix des soins dentaires (autre que les soins courants) élevé alors que les remboursements proposés sont vraiment très insuffisants. Pourtant, il y a une solution : choisir une mutuelle avec une meilleure couverture des dépenses dentaires.
A propos du remboursement de la Sécurité sociale
Rappelons que les tarifs conventionnels, fixés par la Sécurité sociale, pour la prise en charge des soins n’arrivent pas à couvrir les dépenses. Pourtant, le soin dentaire est l’un des postes les plus affectés par cette insuffisance de remboursement. Il existe cependant un certain accord entre la Sécurité sociale et les dentistes, ayant pour objectif de faciliter l’accès aux soins dentaires. En effet, la Sécurité sociale encourage les dentistes à pratiquer les soins dentaires courants à moindre cout. Ces derniers, en contrepartie, peuvent pratiquer des dépassements d’honoraires au niveau des autres soins dentaires. Ce qui explique que les soins dentaires courants sont beaucoup mieux pris en charge car leurs tarifs conventionnels sont plus proches des tarifs réels.
A propos du remboursement sur les autres soins dentaires ?
Evidemment, il est préférable de choisir une mutuelle adaptée. Parmi les offres, le mieux c’est de choisir des formules spécialisées, comme la mutuelle dentaire. Celle-ci a la spécificité de ne pas raisonner en tarifs conventionnels, qui favorise le remboursement des autres soins à part les soins courants.
Ainsi, une mutuelle dentaire propose plutôt des forfaits en euros aux adhérents sur des soins comme les prothèses dentaires, des implants dentaires qui, en rappel, ne sont pas du tout remboursés ni par l’Assurance maladie ni par les mutuelles raisonnant en tarifs conventionnels. Et ces forfaits sont beaucoup plus bénéfiques que les remboursements en pourcentages.
Le déremboursement de la Sécurité sociale sur les soins accroît le nombre des offres mutuelles. Donc, il faudra bien chercher et trier les meilleurs rapports qualité/prix sur le marché de la mutuelle dentaire, si vous voulez bénéficier d’une bonne couverture santé pour les soins dentaires.